Traditionnellement, le katana était utilisé comme une arme, mais il servait également de symbole de statut pour le guerrier japonais. Durant la période Muromachi (1336-1573), certains des forgerons les plus vénérés produisaient des lames d’une beauté et d’une qualité exceptionnelles.

Le katana traditionnel est forgé à partir de tamahagane, l’acier le plus pur. Au cours du processus de fusion qui dure trois jours et trois nuits, les forgerons mettent du sable de rivière et du charbon de bois contenant du fer dans l’embouchure d’un tatara, un four rectangulaire. Ils chauffent le sable et le charbon de bois à plus de 2 200 degrés Fahrenheit, les fondant dans un liquide appelé tamahagane.

Une fois le hamon complètement durci, le forgeron enlève toutes les scories du tamahagane et coupe le métal en deux longs canaux en forme de U. Il forge ensuite l’acier résistant à faible teneur en carbone dans ces canaux pour créer une épée d’un équilibre extraordinaire et d’une force mortelle.

En fonction du style d’épée, il peut alors choisir un koshirae pour monter la lame et la soie. Certains koshirae, en particulier ceux de type plus formel, comprennent des dédicaces écrites en caractères kanji et des gravures horimono représentant des dieux ou des dragons.

Les autres parties du katana qui le rendent souvent unique sont le mekugi et le menuki. Les Mekugi sont des chevilles en bois qui permettent de fixer le manche à la lame en passant par la soie. Les Menuki sont des ornements qui rehaussent l’esthétique du katana. Un katana doit également avoir une forme de pointe exacte, qui peut être longue (okissaki), moyenne (chukissaki) ou courte (kokissaki). Toutes ces caractéristiques doivent être précisément en phase avec le concept sous-jacent de la lame : ne pas simultanément se casser, se plier et couper brusquement. plus d’informations ici

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